La syntonie est l'union d'un individu à l'âme du monde,
une conscience que tout est lié,
une participation à l'harmonie du vivant.
Elle ne se produit qu'au présent
par la satisfaction de ne pas se distinguer
d'une essence commune à toutes choses.
Elle permet de concrétiser un projet
de façon paisible et sacré,
dans une finalité universelle.
Elle crée des coïncidences signifiantes,
apporte un soutien propice
et imprègne le geste de justesse.
La nature est sa meilleure alliée,
pour rappeler l'humanité
à la plénitude de sa vacuité.
Notre région
La vallée du Dropt débute dans le Périgord à l’est et se poursuit au-delà du département du Lot-et-Garonne à l’ouest dans le département de la Gironde. Elle forme un territoire au relief vallonné, se percevant souvent comme une succession de collines et de crêtes boisées. Les altitudes moyennes sont comprises entre 110 m et 130 m.
Le Dropt chemine dans un fond plat, suit son cours paisible et s’étire en petits méandres. La rivière reste discrète et de taille réduite. On ne la remarque que par la ripisylve ou quand on s’en approche de près. Elle a décapé le manteau oligocène dont il reste de précieux lambeaux fertiles car ces terroirs argilo-calcaires reposent sur des sables argileux plus anciens, éocènes.
Sur ce relief collinaire, l’agriculture occupe la part essentielle du territoire. Des productions variées de vergers (pruniers, pommiers, noisetiers, noyers, vignes...), viennent diversifier les grandes cultures (céréales, maïs, tournesol…). La Vallée du Dropt et les Collines de Guyenne concentrent la majeure partie de l’élevage bovin du Lot-et-Garonne : élevage viande (Blondes d’Aquitaine) et laitier (Prim Holstein) se partageant approximativement le cheptel.
Les bois sont présents sur tout le territoire de la Vallée du Dropt, occupant majoritairement des crêtes et des versants pentus. Il s’agit de bosquets et de bois de petite superficie qui sont intimement imbriqués dans le parcellaire agricole. Les peuplements sont composés essentiellement de taillis ou de mélanges futaie-taillis, à base de chênes et feuillus divers, ponctués par endroits de pins maritimes. Les essences principales sont le saule blanc, l’aulne, le frêne, le peuplier, l’ormeau, parfois accompagnées par le robinier, le tremble ou l’érable.
Les parcelles présentent donc une alternance de cultures, de prairies de fauche ou de pâture, de vergers et de vignes. Elles sont bordées ou non de haies ou de rideaux d’arbres, ponctuées d’arbres et de bosquets. Il se forme ainsi un paysage composite prenant par endroit des allures de dédale.
La vallée du Dropt comprend un grand nombre de communes qui correspondent à des villages de dimensions modestes qui émaillent le paysage, se signalant par leur clocher.
L’essentiel de l’occupation bâtie du territoire est composé de fermes isolées et de hameaux implantés sur les versants et en haut de coteau. Le réseau viaire en découle, privilégiant les routes de crête lorsque le relief s’affirme et s’en affranchissant lorsque celui-ci s’adoucit.
Dans ce territoire longtemps disputé entre rois de France et d’Angleterre, quelques implantations urbaines ont privilégié des sites défensifs comme à Duras ou à Castillonnes, créant des silhouettes repères qui se voient de loin. D'autres ont osé une implantation en vallée, prenant le risque de subir les débordements du Dropt. C’est notamment le cas de la Sauvetat-du-Dropt, de Miramont-de Guyenne, d’Allemans-du-Dropt ou de Villeréal.